Différences entre les versions de « 5. B. Points particuliers de prononciation: les pronoms personnels »
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* Après une voyelle, il '''forme diphtongue''' avec cette voyelle: | * Après une voyelle, il '''forme diphtongue''' avec cette voyelle: | ||
''' | '''anà'i''' [aˈnaj] | ||
'''entà i miar lo partage''' (Lapassade): [entaj ˈmja] | '''entà i miar lo partage''' (Lapassade): [entaj ˈmja] | ||
'''Dèisha-i la clau.''' [ˈdɛʃɔj] | |||
V. aussi plus bas: les pronoms personnels après l'impératif. | |||
* Après une consonne, à l'impératif, il se prononce [ji] ([ʒi] dans les endroits où ''j'' se prononce [ʒ]): | * Après une consonne, à l'impératif, il se prononce [ji] ([ʒi] dans les endroits où ''j'' se prononce [ʒ]): | ||
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'''Lo qui i va sovent qu'ac sap.''' [ˈlu ˈkjej ˈβa] | '''Lo qui i va sovent qu'ac sap.''' [ˈlu ˈkjej ˈβa] | ||
== Le cas de AC == | |||
La prononciation de '''ac''' varie selon les régions, mais également selon le contexte. | |||
* La prononciation de base de '''ac''' est généralement [at] dans la majeure partie du Béarn et en Bigorre, [ak] dans la région d'Orthez, dans le Gers et [ik] dans la Grande-Lande et en Gironde. C'est notamment le cas lorsqu'il est employé avec un verbe conjugué à un autre mode que l'impératif. | |||
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Version du 7 janvier 2020 à 14:26
La prononciation des pronoms personnels compléments et adverbiaux donnent lieu à des phénomènes particuliers qu'il convient de connaître.
Le cas de I
La prononciation du pronom i varie selon le contexte.
- Après une voyelle, il forme diphtongue avec cette voyelle:
anà'i [aˈnaj]
entà i miar lo partage (Lapassade): [entaj ˈmja]
Dèisha-i la clau. [ˈdɛʃɔj]
V. aussi plus bas: les pronoms personnels après l'impératif.
- Après une consonne, à l'impératif, il se prononce [ji] ([ʒi] dans les endroits où j se prononce [ʒ]):
Vèn-i [ˈbɛnji], [ˈbɛnʒi]
Anatz-i [aˈnadji], [aˈnadʒi] (mais [aˈnadzi] dans les lieux où anatz se prononce [aˈnats].
- Après une consonne, dans les autres cas, il se prononce, selon les endroits, [ji] ou [ej]:
Quan i volès entrar [kwan ji βuˈlɛz enˈtɾa], [kwan ej βuˈlɛz enˈtɾa]
On ne doit pas écrire *Quan e i volès entrar car on n'a pas ici l'énonciatif E: celui-ci ne peut pas s'employer directement après le mot qui introduit la proposition.
- Après le pronom relatif ou interrogatif QUI, i se prononce [j] devant voyelle, mais [ej] devant consonne:
Lo qui i va sovent qu'ac sap. [ˈlu ˈkjej ˈβa]
Le cas de AC
La prononciation de ac varie selon les régions, mais également selon le contexte.
- La prononciation de base de ac est généralement [at] dans la majeure partie du Béarn et en Bigorre, [ak] dans la région d'Orthez, dans le Gers et [ik] dans la Grande-Lande et en Gironde. C'est notamment le cas lorsqu'il est employé avec un verbe conjugué à un autre mode que l'impératif.