Différences entre les versions de « 1. E. Accent tonique et accent écrit »
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* les verbes à la troisième personne du pluriel: '''cantan''', '''(que) digan''', '''bastivan''', '''que volossen'''. | * les verbes à la troisième personne du pluriel: '''cantan''', '''(que) digan''', '''bastivan''', '''que volossen'''. | ||
== Accent tonique sur la dernière syllabe == | == Accent tonique sur la dernière syllabe == |
Version du 12 décembre 2019 à 16:47
En gascon, l'accent tonique ne peut se placer que sur la dernière ou l'avant-dernière syllabe.
Accent tonique sur l'avant-dernière syllabe
Les mots dont l'accent tonique est sur l'avant-dernière syllabe sont:
- ceux qui se terminent par une voyelle: aulha, gave, vici, marro;
- ceux qui se terminent par un s (notamment s du pluriel): aulhas, gaves, vicis, marros, soventòtas;
- les verbes à la troisième personne du pluriel: cantan, (que) digan, bastivan, que volossen.
Accent tonique sur la dernière syllabe
Les mots dont l'accent tonique est sur la dernière syllabe sont:
- ceux qui se terminent par un diphtongue: chivau, europèu, adiu;
- ceux qui se terminent par une consonne autre que s ou n de la troisième personne du pluriel des verbes: cledat, cobricap, colac, util.
Exceptions à ces règles
Cas général
Les mots dont la place de l'accent tonique fait exception à ces règles portent un accent écrit sur la syllabe tonique:
- un accent aigu lorsqu'il n'y a pas de changement de prononciation de la voyelle: biarnés, tumahús, dangerós, cacaracà, horohó, labrí.
- un accent grave lorsqu'il y a ouverture de la voyelle: Visanòs, Camalès. Au demeurant, on emploie l'accent grave chaque fois que c'est nécessaire d'indiquer la prononciation de la voyelle. Les voyelles ouvertes étant toniques dans 99 % des cas, cela ne pose pas de réel problème, sauf toutefois dans certains parlers.
= Cas de A
Le cas de a est plus délicat. Généralement, on emploie laccent grave pour indiquer que l'accet tonique n'est pas à sa place: cacaracà "cocorico. On prononce alors [a].
Toutefois, á est également employé, en gascon, dans la transcription des parlers du Comminges et du Couserans: aviá "il avait". On le prononce alors [ɔ].
[a] étant une voyelle plus ouverte que [ɔ], on reste dans la logique de l'utilisation de l'accent grave pour noter l'ouverture des voyelles: voir [[1]].