Différences entre les versions de « 1. E. Accent tonique et accent écrit »

De Wikigram
Aller à la navigation Aller à la recherche
Ligne 24 : Ligne 24 :


'''referendum''' [refeˈɾendom]
'''referendum''' [refeˈɾendom]


== Exceptions à ces règles ==
== Exceptions à ces règles ==
Ligne 46 : Ligne 47 :




=== L'accent écrit sur les monosyllabes ===
== L'accent écrit sur les monosyllabes ==


Des mots monosyllabiques portent une seule syllabe:
Des mots monosyllabiques portent une seule syllabe:

Version du 17 janvier 2020 à 15:07

En gascon, l'accent tonique ne peut se placer que sur la dernière ou l'avant-dernière syllabe.


Accent tonique sur l'avant-dernière syllabe

Les mots dont l'accent tonique est sur l'avant-dernière syllabe sont:

  • ceux qui se terminent par une voyelle: aulha, gave, vici, marro;
  • ceux qui se terminent par un s (notamment s du pluriel): aulhas, gaves, vicis, marros, soventòtas;
  • les verbes à la troisième personne du pluriel: cantan, (que) digan, bastivan, que volossen.


Accent tonique sur la dernière syllabe

Les mots dont l'accent tonique est sur la dernière syllabe sont:

  • ceux qui se terminent par un diphtongue: chivau, europèu, adiu;
  • ceux qui se terminent par une consonne autre que s ou n de la troisième personne du pluriel des verbes: cledat, cobricap, colac, util.

Font exception les mots en -um empruntés au latin, dont l'accent tonique tombe sur l'avant-dernière syllabe:

referendum [refeˈɾendom]


Exceptions à ces règles

Cas général

Les mots dont la place de l'accent tonique fait exception à ces règles portent un accent écrit sur la syllabe tonique:

- un accent aigu lorsqu'il n'y a pas de changement de prononciation de la voyelle: biarnés, tumahús, dangerós, cacaracà, horohó, bastín.

- un accent grave lorsqu'il y a ouverture de la voyelle: Visanòs, Camalès. Au demeurant, on emploie l'accent grave chaque fois que c'est nécessaire pour indiquer la prononciation de la voyelle. Les voyelles ouvertes étant toniques dans 99 % des cas, cela ne pose pas de réel problème, sauf toutefois dans certains parlers.


Cas de A

Le cas de a est plus délicat. Généralement, on emploie l'accent grave pour indiquer que l'accent tonique n'est pas à sa place: cacaracà "cocorico", omiàs "homme désagréablement grand', cantaràn "elles chanteront". On prononce alors [a].

Toutefois, á est également employé, en gascon, dans la transcription des parlers du Comminges et du Couserans: aviá "il avait". On le prononce alors [ɔ].

[a] étant une voyelle plus ouverte que [ɔ], on reste dans la logique de l'utilisation de l'accent grave pour noter l'ouverture des voyelles: voir [1].


L'accent écrit sur les monosyllabes

Des mots monosyllabiques portent une seule syllabe:

- (forme du prétérit de dar), pour la distinguer de de, préposition;

- "soleil";

- (préposition), pour la distinguer de ta, possessif, et marquer qu'il s'agit d'une aphérèse de entà.

On pourrait écrire avec un accent écrit la préposition a et l'adverbe la; cependant, le choix d'Alibert étant de ne pas noter d'accent écrit à ces mots, il ne convient pas de revenir dessus.

De même, on écrira mon, sans accent, pour "monde", conformément à l'usage aranais où cette forme est la seule employée.